LE MOT DU PRÉSIDENT
Un président s'en va, un autre prend sa place.
Ainsi va la vie chez les DDEN.
À toutes et tous, serviteurs de l'École de la République et militants de la Laïcité et de la Citoyenneté.
Le 13 février 2025, à l'issue de notre assemblée générale annuelle, je suis devenu votre nouveau président, en remplacement de notre ami Bernard CALVEL, empêché pour raison de santé.
Permettez-moi, en attendant de pouvoir vous rencontrer, de vous adresser ce premier message pour me présenter, préciser dans quel état d'esprit j'aborde cette nouvelle responsabilité et surtout adresser un grand merci à Bernard pour tout ce qu'il a fait ou permis de faire.
Merci Bernard pour tout le travail accompli durant ces quatre dernières années.
Merci Bernard pour ton attachement à l'École Publique et ton engagement au service de la laïcité.
Merci de m'avoir permis de pouvoir œuvrer à tes côtés, en totale harmonie, au service de l'École de la République, laïque, gratuite, et obligatoire, et de ses enfants. Baby-boomers, enfants de « la Laïque », pas toujours gâtés par la vie, nous nous sommes immédiatement retrouvés sur un esprit d'ouverture et des valeurs partagées.
Merci de m'avoir donné envie d'être président pour prolonger ton action, même si au fond de moi-même, j'aurais souhaité le devenir dans des circonstances plus joyeuses.
Je sais que tu mènes un combat difficile contre la récidive d'un mal insidieux mais, je l'espère, ton dynamisme et ton moral de sportif, vont te permettre de le gagner.
Pour traverser cette passe difficile, on est tous engagés à tes côtés. Ce n'est pas le moment de lâcher. Ensemble, nous vaincrons !
Courage Bernard.
Après ceci,
Que dire de votre nouveau président ?
Qu'il s'appelle Christian Barthès, avec un accent grave et un « s » à la fin. J'y tiens, merci d'en tenir compte.
Qu'il a 75 ans.
Qu'il est veuf et qu'il vit seul à Talairan (11220), aux marches des hautes Corbières auxquelles il est très attaché.
Qu'à la retraite depuis le 1er octobre 2011 il est Inspecteur de l'Education Nationale 2nd degré honoraire, officier de l'Ordre de Palmes Académiques.
Qu'il est DDEN depuis juin 2014.
Qu'enfin, que son CV se résume à une seule ligne :
42 ans au service du même employeur, l'Éducation nationale.
Dans quel état d'esprit aborde-t-il cette nouvelle responsabilité ?
Sans forfanterie aucune je suis serein. Mes amis du Conseil d'Administration ont accepté de me faire confiance en m'élisant à leur tête, qu'ils sachent, qu'en retour, j'ai totalement confiance en eux. Ensemble, chacun à sa place, nous allons poursuivre l'action entreprise par Bernard et son équipe au service des enfants et de l'École de la République. Je souhaite que partout nous puissions faire respecter les valeurs de Laïcité et de Démocratie.
Je tiens, dès le départ à être très clair : président, ce n'est pas un grade, c'est une fonction. Elu par mes pairs, je suis et demeurerai un DDEN parmi les autres. Nous sommes tous des militants volontaires et indépendants engagés au service d'une même cause, celle de l'École laïque.
Cet engagement citoyen s'exerce au sein d'une association unitaire, ce qui exclut, a priori, toute velléité de tendance. On discute, on décide, on applique. La décision, prise à la majorité, s'impose à toutes et tous. Elle devient la règle majoritaire que chacun, chacune est tenu de respecter.
Durant l'échange, prélude à la décision, on s'efforcera de discuter sans se disputer. On veillera à respecter le temps de parole et la personne de chacun, chacune et de savoir s'écouter. Sinon, comment peut-on espérer s'entendre si on ne prend pas le temps de s'écouter.
Enfin, ce qui m'autorise à aborder sans inquiétude cette nouvelle fonction c'est, qu'en raison de ma longue pratique, à différents niveaux, du système éducatif, je me sens capable de l'exercer.
Aujourd'hui, notre École républicaine est en grave danger. Son avenir est menacé.
Devenue, au fil du temps, la cible privilégiée des pouvoirs publics, visant à en réduire l'importance et l'influence, elle souffre d'une diminution de ses effectifs. En ces temps de grave crise budgétaire, l'École publique n'est plus une priorité pour la Nation.
Qu'en est-il de la laïcité ?
Nous devons rester très vigilants et veiller à ce que notre École publique ne transmette que des connaissances, jamais des croyances.
À Talairan le 20 février 2025